Pourquoi réfléchir en groupe ?

Pour affiner ses choix techniques :
  • Quelles espèces et quelles variétés choisir ?
  • Quelles dates d’implantation ?
  • Quels matériels ?
  • Comment réussir la conservation ?
  • Quelle qualité (UFL/ MAT) des fourrages ?
  • Comment adapter ses rations ?
  • Etc.
Pour faire évoluer sa stratégie :
  • Quelle place des légumineuses dans mon système fourrager ?
  • Comment gagner en autonomie fourragère et protéiques ?
  • Comment tirer parti de la luzerne dans la rotation/ration ?
  • Quelles incidences sur la production laitière ?
Pour trouver des solutions collectives adaptées aux projets individuels :
  • Comment mobiliser les ressources clés (matériels, équipements, semences, experts, etc.) ?
  • Comment optimiser l’organisation du travail ?
  • Comment s’organiser pour partager les expérimentations et co-produire des connaissances ?
Ce que permet le groupe (à travers l’échange et la construction collective) :
  • Formaliser les enjeux/objectifs (collectifs et/ou individuels)
  • Co-construire les connaissances collectives et mutualiser les connaissances individuelles
  • Capitaliser les connaissances acquises sur un territoire localisé
  • Ré-ouvrir les possibilités, les champs d’actions possibles (car vu chez quelqu’un ou discussion), ou conforter une idée.

Pourquoi expérimenter en groupe ?

Pour explorer :
  • Explorer une nouvelle pratique (sursemis, strip-till, implantation d’espèces nouvelles…)
  • Tester une nouvelle variété
  • Essayer un nouveau matériel
  • Faire évoluer son système : tester de nouveaux systèmes de culture, de nouveaux systèmes fourragers, une nouvelle logique de rationnement…
Pour choisir/prendre une décision :
  • Évaluer la faisabilité d’une pratique
  • Vérifier la rentabilité d’un changement technique ou organisationnel
  • Créer ses propres références locales pour faire un choix adapté
Pour se faire la main :
  • Se former sur le terrain
  • Tester différents ajustements
  • Limiter la prise du risque lors du temps d’apprentissage
Ce que permet le groupe :
  • Structurer l’expérimentation et que celle-ci soit plus conséquente
  • Mutualiser les références locales pour pallier le manque de références techniques et économiques (non génériques) des pratiques développées
  • Approuver la faisabilité des expérimentations réalisées, ou non
  • Produire des références techniques à plus large échelle
  • Permettre une meilleure appropriation par les individus
  • L’acquisition de nouvelles connaissances par l’expérimentation entraîne une charge de travail supplémentaire = l’action collective peut être solution pour limiter cette charge de travail supplémentaire

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