Comment s’organiser pour partager les expérimentations et co-produire des connaissances ?
Ce que permet le groupe (à travers l’échange et la construction collective) :
Formaliser les enjeux/objectifs (collectifs et/ou individuels)
Co-construire les connaissances collectives et mutualiser les connaissances individuelles
Capitaliser les connaissances acquises sur un territoire localisé
Ré-ouvrir les possibilités, les champs d’actions possibles (car vu chez quelqu’un ou discussion), ou conforter une idée.
Pourquoi expérimenter en groupe ?
Pour explorer :
Explorer une nouvelle pratique (sursemis, strip-till, implantation d’espèces nouvelles…)
Tester une nouvelle variété
Essayer un nouveau matériel
Faire évoluer son système : tester de nouveaux systèmes de culture, de nouveaux systèmes fourragers, une nouvelle logique de rationnement…
…
Pour choisir/prendre une décision :
Évaluer la faisabilité d’une pratique
Vérifier la rentabilité d’un changement technique ou organisationnel
Créer ses propres références locales pour faire un choix adapté
Pour se faire la main :
Se former sur le terrain
Tester différents ajustements
Limiter la prise du risque lors du temps d’apprentissage
Ce que permet le groupe :
Structurer l’expérimentation et que celle-ci soit plus conséquente
Mutualiser les références locales pour pallier le manque de références techniques et économiques (non génériques) des pratiques développées
Approuver la faisabilité des expérimentations réalisées, ou non
Produire des références techniques à plus large échelle
Permettre une meilleure appropriation par les individus
L’acquisition de nouvelles connaissances par l’expérimentation entraîne une charge de travail supplémentaire = l’action collective peut être solution pour limiter cette charge de travail supplémentaire
Témoignages
Le collectif ça amène vraiment quelque chose.
Témoignage vidéo de deux agriculteurs sur la mise en place d’échanges éleveurs-céréaliers.
L’arrivée de l’autochargeuse combiné aux changements de pratiques (intégration de nombreuses légumineuses) a permis de créer une dynamique de groupe solide.
s’il y a des problèmes, je les gère, je les assume, je les répare
Il faut toujours que quelqu’un prenne des risques. Ici, s’il y a des problèmes, je les gère, je les assume, je les répare. C’est un fonctionnement qui convient à eux comme à moi. , cogérant de l’unité de méthanisation FERTIWATT et de l’unité de séchage mise à disposition du collectif Alumé.
Plus d’informations sur le séchage en collectif ici
Alain Bessiral
cogérant de l’unité de méthanisation FERTIWATT et de l’unité de séchage mise à disposition du collectif Alumé
[…] Il n’y a pas que le financier et l’agronomie…
C’est assez complexe car plusieurs facteurs entrent en jeu. Il n’y a pas que le financier et l’agronomie : le respect des calendriers des travaux, qui fait quoi, les protocoles à établir… Dynamix permet d’aborder toutes les choses auxquelles on ne pense pas au premier abord
Plus d’informations sur la mise en place d’échanges gagnants-gagnants ici
Christian Pujol
Céréalier en Ariège ayant testé l’outil Dynamix
On peut mettre n’importe quel sujet derrière, c’est la méthode qui fonctionne
On peut mettre n’importe quel sujet derrière, c’est la méthode qui fonctionne : travailler sur des études de cas, sur des problématiques territorialisées, avec un tissu professionnel au service de l’enseignement agricole.
Témoignage vidéo ici
Toutes les informations sur cette expérience ici
Brigitte Ringeval
Enseignante et formatrice en agronomie au Lycée agricole de Cibeins, référente régionale Enseigner à produire autrement pour la DRAAF-SRFD Auvergne Rhône Alpes.