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Solutions vers l’autonomie protéique : réponses aux idées reçues

Mes terres ne sont pas faites pour la luzerne. L’autonomie protéique c’est trop compliqué pour mon exploitation. Le tourteau de soja importé est la source de protéine irremplaçable…. Des idées reçues sur l’autonomie protéique, il en existe encore !

Pour y répondre, le tableau ci-dessous reprend les idées reçues rencontrées pour chaque solution vers l’autonomie protéique identifiée et regroupe les messages clés pour y répondre. Chaque message est complété par une diversité de ressources : témoignages d’agriteurs·trices, fiches techniques, vidéos, articles, résultats d’essais…

  • Autonomie protéique
  • Les protéagineux
  • L'herbe
  • Les légumineuses fourragères
  • Réponses aux idées reçues sur l’autonomie protéique


    • Peut-être que cela marche ailleurs, mais pas chez moi


    • C'est trop compliqué, trop de freins, trop de boulot


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  • Réponses aux idées reçues sur les protéagineux en général


    • C'est trop compliqué


    • En intégrant des protéagineux dans ma rotation, je diversifie mon assolement et je peux donc raccourcir les délais de retour car je crée AUTOMATIQUEMENT un effet barrière pour le développement des maladie


    Réponses aux idées reçues sur les associations et mélanges


    • La gestion des cultures associées et des mélanges est trop compliquée


    • La maîtrise des stades physiologiques et des degrés de maturité est trop compliquée pour les mélanges


    • Difficile de trouver des organismes collecteurs qui trient


    • Difficulté à gérer la grande variabilité de la qualité / valeur nutritionnelle des MP


    • C'est trop difficile à récolter


    • Le semis est une étape trop complexe

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      Les protéagineux en pur

    • LE SOJA


    • LA FEVEROLE


    • LE POIS


    • LE LUPIN


    • LE TOURNESOL


    • LE COLZA


  • Réponses aux idées reçues sur l’herbe en général

    Réponses aux idées reçues sur l’herbe pâturée


    • Mon système n'est pas adapté au pâturage


    • Je n'ai pas suffisamment de parcellaire accessible pour consacrer de la surface à la prairie


    Réponses aux idées reçues sur le pâturage hivernal


    • Mes vaches risquent de ne rien avoir à manger


    • Mes prairies vont s'abîmer


    Réponses aux idées reçues sur l’herbe récoltée

  • Réponses aux idées reçues sur les légumineuses fourragères


    • Il n'y a que la luzerne d'intéressante dans les légumineusess


    • Mes terres ne sont pas adaptées à la luzerne


    • Les légumineuses sont plus difficiles à conduire


    • La récolte de la luzerne est contraignante et sa conservation difficile


    • Les matériels spécifiques aux légumineuses sont plus durs à mutualiser car il est plus difficile de s'organiser avec ce type de matériel


    • Intégrer la luzerne dans mes rations va diminuer mon niveau de production


 

 

Travaux issus du projet  Casdar Arpida ASAP (Appropriation des Solutions vers l’Autonomie Protéique)

Les groupes qui récoltent

Cuma des 4 saisons

Ce groupe a pour vocation de favoriser les essais et les échanges sur les pratiques innovantes. Elle porte une réflexion menée par les groupes « faucheuses » et « andaineurs » sur l’autonomie alimentaire (légumineuses et associations de cultures), l’organisation des chantiers et la réduction du temps de travail. Minimiser l’impact environnemental des pratiques mises en place est également un des objectifs du groupe.

  • Récit d'expérience
  • Article

Cuma de Piacé et cuma des Mimosas

Pour développer l’autonomie alimentaire le groupe souhaite travailler sur la zootechnie (optimiser la production fourragère et sa valorisation dans la ration), l’agronomie (nouvelles méthodes d’implantation de luzerne, alternatives à la destruction chimique, etc.) et le machinisme (adapter le matériel ou s’appuyer sur les technologies d’agriculture de précision – guidage, etc. – pour optimiser les chantiers).

Ce groupe travaille également sur l’agriculture de conservation.

Les cuma de Piacé et Mimosas disposent respectivement d’une autochargeuse depuis 2011 et 2014. 
Plusieurs formations ou échanges sur la culture, la récolte et la conservation de fourrages riches en légumineuses ont été organisées.

  • Récit d'expérience

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une chronologie de l’histoire du groupe et les détails de sa trajectoire
    • Les atouts et les limites de cette expérience
    • Des conseils pour d’autres groupes ou pour des animateurs de collectifs


     

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Luzernons Ensemble

Projet de filière de luzerne locale entre céréaliers et éleveurs qui concerne une quarantaine d’exploitations :
– 10 exploitations céréalières situées dans l’est lyonnais (dont 8 membres du Geda de l’Ozon), qui s’interrogent sur les alternatives à la monoculture
– Une trentaine d’exploitations d’élevage (bovin lait en majorité), situées dans les monts du lyonnais et dans le beaujolais vert et qui pointent des besoins réguliers en fourrages

Mise en place d’un suivi technique à la fois pour les céréaliers (maîtrise de la culture) et pour les éleveurs (intégration dans la ration).

Les premières réflexions ont démarré en 2013. Un projet de séchage collectif a d’abord été envisagé puis abandonné suite à des freins trop nombreux. Ce premier projet avorté a permis de démontrer l’intérêt pour les céréaliers et les éleveurs du Rhône à travailler ensemble. Ils ont donc cherché un système plus simple à mettre en place et se sont réorientés vers l’enrubannage.

  • Récit d'expérience

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une chronologie de l’histoire du groupe et les détails de sa trajectoire
    • Les atouts et les limites de cette expérience
    • Des conseils pour d’autres groupes ou pour des animateurs de collectifs


     

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Cuma Roche Colombe

Le groupe se situe dans la vallée de la Drôme, sur le territoire de projet biovallée (projet d’éco-territoire regroupant les Communautés de communes du Val de Drôme, du Crestois et du Pays de Saillans, et du Diois).

Après un premier projet de séchoir abandonné, le groupe s’intéresse actuellement à l’optimisation de ses chantiers de fauche et d’andainage. Des actions sont également prévues autour des itinéraires techniques de la luzerne et des réglages des matériels.

Le collectif étudie également de nouvelles pistes de débouchés pour la luzerne.

  • Récit d'expérience

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une chronologie de l’histoire du groupe et les détails de sa trajectoire
    • Les atouts et les limites de cette expérience
    • Des conseils pour d’autres groupes ou pour des animateurs de collectifs


     

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Pour localiser les groupes, consulter la carte ici.

Les groupes qui sèchent

Groupe GIEE de la cuma des volontaires

Ce séchoir certifié Certipaq bio et mis en route en 2018 est porté et développé par la Cuma des volontaires. Un collectif de cinq agriculteurs adhére et participe activement à l’activité séchoir.
Les objectifs sont :

  • Sécher une grande diversité de produits ( fourrages,céréales, biomasse…)
  • Garantir la traçabilité des produits séchés et reconditionnés

La chaîne de récolte est réalisée intégralement par le groupe avec mutualisation des tâches. Une personne est en charge de la fauche, une autre du fanage…

Ces cinq agriculteurs font également partis d’un collectif plus large porté par sept exploitations adhérentes de la cuma via un GIEE. Cet entité permet à ces dernières d’avancer sur l’autonomie alimentaire et sur les techniques culturales simplifiées.

  • Le séchoir en vidéo
  • Plaquette de présentation du séchoir
  • Témoignage du président

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    Au travers de cette vidéo vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une description du séchoir et de son fonctionnement
    • Des éléments sur l’organisation collective autour de ce séchoir (gestion de la récolte et du séchoir)
    • Des infos sur les matériels de récolte utilisés


     

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    Une plaquette technique pour découcrir le séchoir du groupe.

    Fiche technique réalisée par le Segrafo



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    Témoignage du président de la cuma des Volontaires

    « A la CUMA des Volontaires (44), on est en pleine transition vers l’autonomie fourragère. Pour l’atteindre, cinq adhérents ont décidé d’investir dans un séchoir en grange et une presse communs, inaugurés en juin 2019. Samuel Retière, président de la CUMA, témoigne. »


Groupe AEP/GIEE de la cuma la Fourragère

Ce collectif regroupe 15 exploitations représentant plus de 20 agriculteurs directement impliqués dans le projet et engagés dans la démarche de réflexion et d’expérimentation, au sein de la Cuma la fourragère qui compte une soixantaine d’adhérents. Il est lauréat de l’appel à projets pour une Agriculture Ecologiquement Performante (AEP) du conseil régional de Bretagne 2015 et a été labellisé GIEE en août 2015. Le projet a effectivement démarré en octobre 2015.

L’objectif est de trouver collectivement des solutions pour améliorer leur autonomie protéique et azotée :
– Augmenter les surfaces en légumineuses fourragères et protéagineux dans les assolements
– Réduire ou remplacer les concentrés azotés dans les rations par des aliments riches en protéines produits localement (luzerne, méteils, etc.) et une gestion optimisée des pâturages.

Le groupe a suivi de nombreuses formations et visites en 2016. En 2017 des expérimentations (introduction de légumineuses fourragères ou de méteils) et un protocole de suivi ont été mis en place. 

Le séchage des fourrages est également travaillé par le groupe suite à l’ouverture d’un séchoir adossé à un méthaniseur depuis le printemps 2017.

  • Récit d'expérience
  • Zoom méthaniseur
  • Zoom enrubanneuse

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une chronologie de l’histoire du groupe et les détails de sa trajectoire
    • Les atouts et les limites de cette expérience
    • Des conseils pour d’autres groupes ou pour des animateurs de collectifs


     

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    Zoom sur le méthaniseur en lien avec le séchoir du groupe.

    Fiche technique réalisée par Aile



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    Kuhn FBP 3135 – Le saut dans le combiné presse enrubanneuse sans filet a séduit – Entraid’

    « La cuma La Fourragère (35) a osé essayer le combiné d’enrubannage FBP 3135 à liage plastique avec un modèle de pré série. Les utilisateurs s’en montrent satisfaits et constatent une bonne conservation de l’herbe et de la luzerne qu’ils stockent ainsi dans des balles qui se tiennent convenablement. »


Projet Is’eau

Projet de développement des surfaces en luzerne via une filière locale entre des agriculteurs (majoritairement en système blé-betterave-colza) et un éleveur sur un bassin d’alimentation de captage. Projet porté par des agriculteurs membres de l’association Terre de Picardie et soutenus par l’Agence de l’eau : contractualisation entre des agriculteurs (12 exploitations pour le moment) qui cultivent de la luzerne et 1 éleveur qui la récolte sur pied (contre lisier et digestat) et la fait sécher grâce à la chaleur résiduelle de son méthaniseur. 

  • Récit d'expérience
  • Poster de présentation
  • Site internet

Cuma Verteillacoise

L’outil de séchage de la cuma Verteillacoise est en service depuis le printemps 2017, sur la commune de Bertic-Burée en Dordogne. 

Neuf adhérents situés à moins de 15 km de l’outil sèchent de la luzerne avec un séchoir double flux. C’est l’unique investissement de la cuma, la prestation de
récolte, mise au séchoir et entreposage des bottes étant réalisé par une ETA voisine. La commercialisation du fourrage est à la charge de chaque adhérent.

  • Fiche descriptive

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une présentation du contexte agricole local
    • Le détail de la démarche collective
    • Des retours d’expérience


     

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Grasasa

Créée en 1968, la coopérative Grasasa s’est construite autour de la déshydratation des fourrages, valorisant le bois comme source d’énergie depuis 1979. La valorisation des produits issus de la déshydratation a une vocation principalement commerciale aujourd’hui (commercialisation notamment dans le sud-ouest).

Ces dernières années, le groupe s’oriente vers un développement d’outils « locaux » de séchage, en capacité de traiter une production de 100 à 200 ha. Un premier séchoir en bottes a été mis en place en 2012.

  • Fiche descriptive

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une présentation du contexte agricole local
    • Le détail de la démarche collective
    • Des retours d’expérience


     

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DéshyOuest

Le cœur de métier de Déshyouest est d’offrir une prestation de déshydratation de fourrages de qualité et au meilleur prix à ses adhérents. Déshyouest est née en
décembre 2016, de la fusion de deux coopératives de déshydratation : Coopedom (35) et Codema (53). Au fil du temps, ces coopératives ont diversifié leurs activités à la fois sur l’alimentation animale et sur la production d’agrocombustibles.

Coopedom déshydrate 43 000 à 47 000 tonnes de fourrages chaque année et 5 000 tonnes de granulés de bois. Codema fabrique 30 000 tonnes de produits séchés par an et vise désormais les 40 000 tonnes par an grâce à son séchoir à biomasse inauguré en juin 2016. Les deux coopératives travaillent en lien étroit depuis plusieurs années sur la partie commerciale et ont fusionné en décembre 2016 au sein de Déshyouest. L’objectif est d’optimiser les outils industriels via une meilleure saturation des séchoirs. Déshyouest compte également développer le conseil (choix variétaux, désherbage ou suivi de cultures) en mettant en place un technicien par secteur.

Déshyouest encourage aussi le développement de la culture des légumineuses fourragères par des groupes satellites en périphérie de son territoire, comme Désia 44.

  • Fiche descriptive

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    • Une présentation du contexte agricole local
    • Le détail de la démarche collective
    • Des retours d’expérience


     

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Luzerne de Bresse

A environ 25 km au nord de Bourg en Bresse dans l’Ain (01), des agriculteurs se sont groupés en Cuma depuis 2011 afin de gérer une unité collective de séchage de fourrages (luzerne pure, mélanges prairiaux).
L’idée a émergé suite à l’initiative d’un producteur de porcs cherchant à valoriser l’eau chaude issue de son unité de méthanisation et qui avait contacté pour cela un éleveur de chèvres à proximité, réfléchissant depuis de longues années à installer une unité de séchage de fourrages. La Chambre d’agriculture, qui assurait un travail de développement de la culture de luzerne auprès des éleveurs laitiers engagés dans la récente AOC locale Beurre et Crème de Bresse, a plutôt proposé de réfléchir à une unité collective de séchage de fourrages. Celle-ci a vu le jour en 2013 et se situe dans la commune de Lescheroux à moins de 300m de l’unité de  méthanisation.

La particularité de cet équipement est qu’il mêle un projet de séchage collectif à un projet individuel d’unité de méthanisation à la ferme. Il privilégie les circuits courts (la luzerne cultivée et séchée est consommée localement), tout en utilisant des énergies vertes.

  • Fiche descriptive

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une présentation du contexte agricole local
    • Le détail de la démarche collective
    • Des retours d’expérience


     

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Cuma Elgarrekin

Depuis l’été 2012, un sous-groupe d’agriculteurs adhérents de la Cuma Elgarrekin dans le Pays Basque travaille à la mise en place d’une unité collective de
séchage en grange. L’enjeu pour ces éleveurs ovins est d’améliorer la situation technico-économique et l’autonomie alimentaire des exploitations, la pérennité de
la filière AOP Ossau-Iraty avec un meilleur ancrage dans le territoire, ainsi que l’entraide et l’emploi salarié au sein de la Cuma.


Différentes dimensions ont été travaillées par le groupe depuis mi-2012 :

  • visites d’expériences et études de faisabilité pour
    concevoir l’équipement de séchage le plus adapté aux
    besoins du groupe,
  •  diagnostics d’exploitation et expérimentations afin
    d’évaluer les fourrages à développer et les parcelles
    les plus adaptées,
  • réflexions sur les conduites d’élevage en vue de
    mieux valoriser les futurs fourrages de qualité par les
    systèmes d’élevage.
  • Fiche descriptive

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une présentation du contexte agricole local
    • Le détail de la démarche collective
    • Des retours d’expérience


     

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Caps et Marais d’Opale

Le projet de ce collectif vise à développer l’autonomie protéique et alimentaire des élevages.

Le groupe s’intéresse en particulier au séchage des fourrages : une étude a été réalisée en 2018 dans l’objectif d’analyser la faisabilité de séchoirs individuels ou d’un séchoir collectif.
Des formations et des tours de plaine sont également organisés.

  • Récit d'expérience

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une chronologie de l’histoire du groupe et les détails de sa trajectoire
    • Les atouts et les limites de cette expérience
    • Des conseils pour d’autres groupes ou pour des animateurs de collectifs


     

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Cuma de Pollionnay

Projet né d’un appel de la collectivité qui voulait préserver une agriculture autour de Lyon et d’une idée d’un adhérent. 14 fermes d’éleveurs ayant fortement développé l’autonomie fourragère ont souhaité aller plus loin en 2012. Motivés à travailler ensemble !

Au-delà de la chaîne de récolte adaptée aux légumineuses fourragères dont disposait la cuma, le groupe s’intéresse actuellement à la création d’un atelier collectif de séchage en grange.
L’objectif est d’introduire de la luzerne ou des mélanges multi-espèces (en substitution du maïs irrigué) et d’améliorer la qualité du fourrage (rumination et protéine) mais aussi d’acheter moins de soja, de limiter l’érosion des sols (acides) et l’ensilage de maïs (acidose pour les animaux) . La surface de récolte envisagée est de 120 ha pour un potentiel de 800 T séchées.

Une étude de faisabilité est actuellement en cours. Des formations et la mise en place de micro-essais (pour tester les plantes et variétés les plus adaptées) sont également prévues.

  • Récit d'expérience

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une chronologie de l’histoire du groupe et les détails de sa trajectoire
    • Les atouts et les limites de cette expérience
    • Des conseils pour d’autres groupes ou pour des animateurs de collectifs


     

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Pour localiser les groupes, consulter la carte ici.

Les groupes qui échangent

GIE de l’Esparcet

Le GIE de l’Esparcet est un groupement d’intérêt économique de 21 éleveurs ovins et caprins du Larzac et du Nord de l’Aveyron, soumis aux aléas de la
sécheresse. Il a pour objectif de sécuriser l’approvisionnement en fourrages biologiques afin d’atteindre l’autonomie protéique.

Ce GIE a contractualisé avec 5 propriétaires fonciers de l’Aude pour cultiver en sainfoin une quarantaine d’hectares d’anciennes friches viticoles dans le Minervois. Sur ces terres, le GIE met en culture et récolte une production fourragère biologique pour une durée de 4 ans (sainfoin). Par ailleurs, le GIE achète des fourrages sur pied (une soixantaine d’hectares de luzerne et de sainfoin) à des producteurs biologiques du Minervois en complément.

Concrètement, quelques éleveurs se déplacent dans l’Aude avec du matériel de récolte et de transport une fois par an pour réaliser la première coupe de fourrages. Ils utilisent également les services d’une CUMA et d’une ETA du Minervois pour le reste du matériel nécessaire aux travaux.

  • Fiche descriptive
  • Vidéo

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une présentation du contexte agricole local
    • Le détail de la démarche collective
    • Des retours d’expérience


     

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    Deux témoignages vidéo sur les échanges mis en place par le GIE de l’Esparcet.


SeCoPPA

Le groupe SeCoPPA est constitué de 35 exploitations, dont un groupe de travail restreint de 11 agriculteurs : 6 céréaliers sur le secteur de Falaise et 5 éleveurs, situés dans le Pays d’Auge (Cambremer, les Monceaux, Castillon en Auge, Gonneville, Honfleur). Cela implique également plusieurs CUMA : la Cuma de Sassy, la Cuma des Vallons du Douet, la Cuma de Castillon en Auge, la Cuma de la Motte ainsi que des haras.
Le projet est parti d’un constat lors d’un comité du Calvados au sein de la fédération CUMA, en juin 2016 :

  • les céréaliers manquent de matière organique, les
    éleveurs en ont trop ;
  • les céréaliers doivent allonger leurs rotations culturales mais n’ont pas toujours les débouchés pour vendre leur production tandis que les éleveurs veulent
    sécuriser leur stock de fourrage.

Une contractualisation entre les éleveurs et les céréaliers est donc envisagée, afin d’échanger du fumier contre de la luzerne séchée.

  • Récit d'expérience
  • Article

Luzerne 14

Création d’une filière territoriale luzerne via un dispositif d’échanges ou la création d’un séchoir valorisant la chaleur fatale d’une usine.

  • Récit d'expérience

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    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une chronologie de l’histoire du groupe et les détails de sa trajectoire
    • Les atouts et les limites de cette expérience
    • Des conseils pour d’autres groupes ou pour des animateurs de collectifs


     

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Groupe bio du Perche

L’objectif est de développer la production de luzerne sur le Perche via des échanges entres producteurs et consommateurs (éleveurs).

Création d’une filière territoriale luzerne via un dispositif d’échanges ou la création d’un séchoir valorisant la chaleur fatale d’une usine.

  • Récit d'expérience

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    • Une chronologie de l’histoire du groupe et les détails de sa trajectoire
    • Les atouts et les limites de cette expérience
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Projet Is’eau

Projet de développement des surfaces en luzerne via une filière locale entre des agriculteurs (majoritairement en système blé-betterave-colza) et un éleveur sur un bassin d’alimentation de captage. Projet porté par des agriculteurs membres de l’association Terre de Picardie et soutenus par l’Agence de l’eau : contractualisation entre des agriculteurs (12 exploitations pour le moment) qui cultivent de la luzerne et 1 éleveur qui la récolte sur pied (contre lisier et digestat) et la fait sécher grâce à la chaleur résiduelle de son méthaniseur. 

  • Récit d'expérience
  • Poster de présentation
  • Site internet

Luzernons Ensemble

Projet de filière de luzerne locale entre céréaliers et éleveurs qui concerne une quarantaine d’exploitations :
– 10 exploitations céréalières situées dans l’est lyonnais (dont 8 membres du Geda de l’Ozon), qui s’interrogent sur les alternatives à la monoculture
– Une trentaine d’exploitations d’élevage (bovin lait en majorité), situées dans les monts du lyonnais et dans le beaujolais vert et qui pointent des besoins réguliers en fourrages

Mise en place d’un suivi technique à la fois pour les céréaliers (maîtrise de la culture) et pour les éleveurs (intégration dans la ration).

Les premières réflexions ont démarré en 2013. Un projet de séchage collectif a d’abord été envisagé puis abandonné suite à des freins trop nombreux. Ce premier projet avorté a permis de démontrer l’intérêt pour les céréaliers et les éleveurs du Rhône à travailler ensemble. Ils ont donc cherché un système plus simple à mettre en place et se sont réorientés vers l’enrubannage.

  • Récit d'expérience

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une chronologie de l’histoire du groupe et les détails de sa trajectoire
    • Les atouts et les limites de cette expérience
    • Des conseils pour d’autres groupes ou pour des animateurs de collectifs


     

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Pour localiser les groupes, consulter la carte ici.

Les groupes qui se forment et qui expérimentent

Luz’Aisne Co

L’objectif est d’introduire davantage de légumineuses fourragères dans les exploitations, en relevant deux défis :
– défi agronomique : comment introduire la luzerne, le trèfle ou le sainfoin, comme plante compagne ou couvert permanent dans les systèmes de culture ?
– défi économique et organisationnel : comment s’organiser entre céréaliers et éleveurs du territoire pour valoriser au mieux ces cultures fourragères

Pour l’instant, le groupe s’est concentré sur l’axe agronomique : organisation de journées de formation et d’ateliers de co-conception, organisation d’une journée commune avec un autre groupe pilote Luz’co (le groupe Is’Eau), mise en place d’une plateforme d’essai…

Actuellement, les membres du collectif s’intéresse particulièrement à méthode Massaï, avec une forte motivation pour lancer des essais sur ce sujet.

  • Récit d'expérience

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une chronologie de l’histoire du groupe et les détails de sa trajectoire
    • Les atouts et les limites de cette expérience
    • Des conseils pour d’autres groupes ou pour des animateurs de collectifs


     

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Cuma de Charnizay

Depuis 2014, un travail collectif de mutualisation d’essais et d’expériences d’éleveurs caprins et bovins dans le Sud de l’Indre et Loire est mené avec l’objectif, à terme, de gagner en autonomie alimentaire, fourragère et protéique.
Le groupe d’une douzaine d’exploitations est constitué par des agriculteurs membres de trois Cuma de la commune de Charnizay. Leur action a été structurée de 2014 à 2015 par un soutien du CASDAR via l’appel à projets Mobilisation Collective pour l’Agroécologie (MCAE), et se poursuit depuis dans le cadre d’un GIEE.
Le travail collectif dans le cadre du projet Casdar / MCAE reposait sur trois actions :

  • la mise en place de mélanges graminées- légumineuses dans les prairies ou en interculture pour améliorer la valeur alimentaire du fourrage et en particulier sa valeur protéique,
  • l’optimisation de la mécanisation de la récolte des fourrages prairiaux pour améliorer la qualité de fauche en conservant au maximum l’intégralité de la plante,
  • la réorganisation des chantiers pour améliorer l’organisation du travail suite à l’optimisation du parc matériel des Cuma, afin de réduire les charges de  mécanisation.

Les éleveurs entendent ainsi améliorer leurs performances technico-économiques en améliorant l’efficacité technique de leurs systèmes productifs.

  • Fiche descriptive

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une présentation du contexte agricole local
    • Le détail de la démarche collective
    • Des retours d’expérience


     

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Cuma des 4 saisons

Ce groupe a pour vocation de favoriser les essais et les échanges sur les pratiques innovantes. Elle porte une réflexion menée par les groupes « faucheuses » et « andaineurs » sur l’autonomie alimentaire (légumineuses et associations de cultures), l’organisation des chantiers et la réduction du temps de travail. Minimiser l’impact environnemental des pratiques mises en place est également un des objectifs du groupe.

  • Récit d'expérience
  • Article

Groupe AEP/GIEE de la cuma la Fourragère

Ce collectif regroupe 15 exploitations représentant plus de 20 agriculteurs directement impliqués dans le projet et engagés dans la démarche de réflexion et d’expérimentation, au sein de la Cuma la fourragère qui compte une soixantaine d’adhérents. Il est lauréat de l’appel à projets pour une Agriculture Ecologiquement Performante (AEP) du conseil régional de Bretagne 2015 et a été labellisé GIEE en août 2015. Le projet a effectivement démarré en octobre 2015.

L’objectif est de trouver collectivement des solutions pour améliorer leur autonomie protéique et azotée :
– Augmenter les surfaces en légumineuses fourragères et protéagineux dans les assolements
– Réduire ou remplacer les concentrés azotés dans les rations par des aliments riches en protéines produits localement (luzerne, méteils, etc.) et une gestion optimisée des pâturages.

Le groupe a suivi de nombreuses formations et visites en 2016. En 2017 des expérimentations (introduction de légumineuses fourragères ou de méteils) et un protocole de suivi ont été mis en place. 

Le séchage des fourrages est également travaillé par le groupe suite à l’ouverture d’un séchoir adossé à un méthaniseur depuis le printemps 2017.

  • Récit d'expérience
  • Zoom méthaniseur
  • Zoom enrubanneuse

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    Au travers de cette fiche vous retrouverez :

    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une chronologie de l’histoire du groupe et les détails de sa trajectoire
    • Les atouts et les limites de cette expérience
    • Des conseils pour d’autres groupes ou pour des animateurs de collectifs


     

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    Zoom sur le méthaniseur en lien avec le séchoir du groupe.

    Fiche technique réalisée par Aile



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    Kuhn FBP 3135 – Le saut dans le combiné presse enrubanneuse sans filet a séduit – Entraid’

    « La cuma La Fourragère (35) a osé essayer le combiné d’enrubannage FBP 3135 à liage plastique avec un modèle de pré série. Les utilisateurs s’en montrent satisfaits et constatent une bonne conservation de l’herbe et de la luzerne qu’ils stockent ainsi dans des balles qui se tiennent convenablement. »


Cuma de Piacé et cuma des Mimosas

Pour développer l’autonomie alimentaire le groupe souhaite travailler sur la zootechnie (optimiser la production fourragère et sa valorisation dans la ration), l’agronomie (nouvelles méthodes d’implantation de luzerne, alternatives à la destruction chimique, etc.) et le machinisme (adapter le matériel ou s’appuyer sur les technologies d’agriculture de précision – guidage, etc. – pour optimiser les chantiers).

Ce groupe travaille également sur l’agriculture de conservation.

Les cuma de Piacé et Mimosas disposent respectivement d’une autochargeuse depuis 2011 et 2014. 
Plusieurs formations ou échanges sur la culture, la récolte et la conservation de fourrages riches en légumineuses ont été organisées.

  • Récit d'expérience

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    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une chronologie de l’histoire du groupe et les détails de sa trajectoire
    • Les atouts et les limites de cette expérience
    • Des conseils pour d’autres groupes ou pour des animateurs de collectifs


     

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Caps et Marais d’Opale

Le projet de ce collectif vise à développer l’autonomie protéique et alimentaire des élevages.

Le groupe s’intéresse en particulier au séchage des fourrages : une étude a été réalisée en 2018 dans l’objectif d’analyser la faisabilité de séchoirs individuels ou d’un séchoir collectif.
Des formations et des tours de plaine sont également organisés.

  • Récit d'expérience

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    • Une présentation du groupe et du projet
    • Une chronologie de l’histoire du groupe et les détails de sa trajectoire
    • Les atouts et les limites de cette expérience
    • Des conseils pour d’autres groupes ou pour des animateurs de collectifs


     

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Cuma de Pollionnay

Projet né d’un appel de la collectivité qui voulait préserver une agriculture autour de Lyon et d’une idée d’un adhérent. 14 fermes d’éleveurs ayant fortement développé l’autonomie fourragère ont souhaité aller plus loin en 2012. Motivés à travailler ensemble !

Au-delà de la chaîne de récolte adaptée aux légumineuses fourragères dont disposait la cuma, le groupe s’intéresse actuellement à la création d’un atelier collectif de séchage en grange.
L’objectif est d’introduire de la luzerne ou des mélanges multi-espèces (en substitution du maïs irrigué) et d’améliorer la qualité du fourrage (rumination et protéine) mais aussi d’acheter moins de soja, de limiter l’érosion des sols (acides) et l’ensilage de maïs (acidose pour les animaux) . La surface de récolte envisagée est de 120 ha pour un potentiel de 800 T séchées.

Une étude de faisabilité est actuellement en cours. Des formations et la mise en place de micro-essais (pour tester les plantes et variétés les plus adaptées) sont également prévues.

  • Récit d'expérience

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    • Les atouts et les limites de cette expérience
    • Des conseils pour d’autres groupes ou pour des animateurs de collectifs


     

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SeCoPPA

Le groupe SeCoPPA est constitué de 35 exploitations, dont un groupe de travail restreint de 11 agriculteurs : 6 céréaliers sur le secteur de Falaise et 5 éleveurs, situés dans le Pays d’Auge (Cambremer, les Monceaux, Castillon en Auge, Gonneville, Honfleur). Cela implique également plusieurs CUMA : la Cuma de Sassy, la Cuma des Vallons du Douet, la Cuma de Castillon en Auge, la Cuma de la Motte ainsi que des haras.
Le projet est parti d’un constat lors d’un comité du Calvados au sein de la fédération CUMA, en juin 2016 :

  • les céréaliers manquent de matière organique, les
    éleveurs en ont trop ;
  • les céréaliers doivent allonger leurs rotations culturales mais n’ont pas toujours les débouchés pour vendre leur production tandis que les éleveurs veulent
    sécuriser leur stock de fourrage.

Une contractualisation entre les éleveurs et les céréaliers est donc envisagée, afin d’échanger du fumier contre de la luzerne séchée.

  • Récit d'expérience
  • Article


Pour localiser les groupes, consulter la carte ici.