Analyse FFOM (Forces – Faiblesses – Opportunités – Menaces)

Forces
Réduction du temps de séchage des fourrages
Amélioration de la qualité des fourrages
Réduction des pertes de feuilles
Amélioration de l’efficience alimentaire
Diversification du chiffre d’affaires via la vente d’autres produits séchés et/ou de prestations de service de séchage
Création/renforcement des liens entre les agriculteurs du groupe
Faiblesses
Lourdeur des investissements
Besoins de commercialisation externe ou de volumes engagés parfois trop importants pour assurer la rentabilité du séchoir

  • difficultés à tenir les volumes
  • difficultés à trouver de nouveaux débouchés pour les produits séchés
Poussières dans les systèmes en vrac rendant les conditions de travail parfois difficiles
Hausse de la consommation d’énergie liée aux nouvelles opérations de transport ainsi qu’au séchage artificiel, avec un impact sur l’environnement fonction de la nature de l’énergie utilisée (fossile, renouvelable)
Opportunités
Valorisation économique du coproduit (chaleur) d’une autre activité (méthaniseur, usine…)
Dynamisation sociale d’un territoire (échange gagnant-gagnant pour la pérennité des agriculteurs du territoire)
Menaces
Crises agricoles rendant incertain l’engagement de certaines exploitations
Réduction des aides à la déshydratation
Règles d’urbanisme méconnues
Hausse des coûts de construction
Peu de personnes compétentes en France pour l’accompagnement technique (dimensionnement, plan, …)

Facteurs d’échec et de réussite

  • Facteurs de réussite
  • Facteurs d'échec
  • Les facteurs de réussite

    • Avoir une bonne mobilisation autour du séchoir (avoir un groupe soudé et une bonne entente l’aidera à s’inscrire dans la durée)
    • Avoir un groupe d’agriculteurs qui ont déjà l’habitude de travailler ensemble et qui sont proches géographiquement
    • Travailler ensemble pour de la récolte au séchage (facilite l’organisation collective et permet d’avoir un fonctionnement cohérent du champ à l’auge)
    • Optimiser la localisation du séchoir pour faciliter l’accès à tous les membres (par exemple, centrer au maximum le bâtiment pour le mettre à égale distance de tout le monde)
    • Engager un partenariat pour gérer la source d’énergie
    • Avoir un ou plusieurs agriculteurs très impliqués et moteurs dans le groupe pour porter le projet et maintenir la dynamique sur le long terme, bien identifiés par l’animateur – (un agriculteur leader ayant au moins une première expérience dans ce type de projet peut être un facteur de réussite supplémentaire)
    • Diversifier les produits séchés
    • Au début du projet, organiser des formations et des visites pour construire la réflexion et garder le groupe mobilisé. Pour ce faire, trouver les interlocuteurs qui interpelleront le groupe en s’appuyant sur plusieurs réseaux (Cuma, Ceta, Civam…)
  • Les facteurs d’échec

    • Un mauvais dimensionnement du séchoir (estimation des volumes à produire)
    • Une sous-estimation du temps nécessaire à la formation des employés
    • Un manque d’accompagnement
    • Une mauvaise maîtrise de l’outil
    • Un manque de réactivité des industriels (pour former des partenariats permettant de valoriser la chaleur perdue)
    • Une mauvaise gestion de l’inertie lié au travail collectif (il faut pouvoir attendre tout le monde tout en gardant une bonne dynamique sur la durée)

Témoignages Luz’co

Partout en France, des agriculteurs s’organisent collectivement pour sécher des légumineuses fourragères. Retrouvez ici quelques exemples de témoignages.