Pourquoi mettre en place des échanges entre éleveurs et céréaliers ?
Concilier avantages agronomiques et économiques (exemple : débouchés luzerne pour les céréaliers)
Améliorer la structure et fertilité des sols en valorisant la matière organique et diversifier les assolements et rotations (céréaliers)
Améliorer l’autonomie en alimentation animale et éliminer les excédents structurels (éleveurs)
Limiter les fuites (nitrates, produits phytos vers la nappe)
Affouragement de meilleure qualité (éleveurs)
Sécuriser l’affouragement : assurer aux exploitations une protection face à la variabilité des prix sur le marché (éleveurs)
Efficience alimentaire (gain de productivité, réduction des coûts de production, intérêt zootechnique et santé des animaux). Les légumineuses fourragères sont un levier pour produire plus en quantité et qualité. (éleveurs)
Recréer du lien social et de l’entraide entre ces deux productions
Besoins complémentaires
Des céréaliers qui désirent améliorer leurs sols en valorisant la matière organique et en diversifiant leurs assolements et les rotations
Des éleveurs qui souhaitent améliorer leur autonomie en alimentation animale, avec un affouragement de meilleure qualité, et sont, pour certains, en exédent structurel
Pourquoi s’organiser collectivement (à une plus grande échelle que des échanges de pair à pair) ?
Sécuriser des systèmes face aux cours des marchés (avoir un foin de bon rapport qualité/prix)
Mieux équilibrer les offres des céréaliers et les demandes des éleveurs en anticipant les quantités nécessaires et les périodes de travaux
Adapter les moyens logistiques : optimiser le transport et le stockage, en déterminant les points les moins saturés par exemple, débloquant ainsi des possibilités supplémentaires (pour pouvoir développer des échanges plus importants)
Assurer les transactions sur des règles, des contrats négociés en commun
L’arrivée de l’autochargeuse combiné aux changements de pratiques (intégration de nombreuses légumineuses) a permis de créer une dynamique de groupe solide.
s’il y a des problèmes, je les gère, je les assume, je les répare
Il faut toujours que quelqu’un prenne des risques. Ici, s’il y a des problèmes, je les gère, je les assume, je les répare. C’est un fonctionnement qui convient à eux comme à moi. , cogérant de l’unité de méthanisation FERTIWATT et de l’unité de séchage mise à disposition du collectif Alumé.
Plus d’informations sur le séchage en collectif ici
Alain Bessiral
cogérant de l’unité de méthanisation FERTIWATT et de l’unité de séchage mise à disposition du collectif Alumé
[…] Il n’y a pas que le financier et l’agronomie…
C’est assez complexe car plusieurs facteurs entrent en jeu. Il n’y a pas que le financier et l’agronomie : le respect des calendriers des travaux, qui fait quoi, les protocoles à établir… Dynamix permet d’aborder toutes les choses auxquelles on ne pense pas au premier abord
Plus d’informations sur la mise en place d’échanges gagnants-gagnants ici
Christian Pujol
Céréalier en Ariège ayant testé l’outil Dynamix
On peut mettre n’importe quel sujet derrière, c’est la méthode qui fonctionne
On peut mettre n’importe quel sujet derrière, c’est la méthode qui fonctionne : travailler sur des études de cas, sur des problématiques territorialisées, avec un tissu professionnel au service de l’enseignement agricole.
Témoignage vidéo ici
Toutes les informations sur cette expérience ici
Brigitte Ringeval
Enseignante et formatrice en agronomie au Lycée agricole de Cibeins, référente régionale Enseigner à produire autrement pour la DRAAF-SRFD Auvergne Rhône Alpes.