Je m'appuie sur des solutions collectives
Nos dossiers
-
Récolter en collectif
(4 chapitres) -
Echanger en collectif
(4 chapitres) -
Sécher en collectif
(5 chapitres) -
Progresser en collectif
(4 chapitres)
Un collectif, pour quoi faire ?
Les travaux d’étude menés dans CAP VERT* avec les apports des travaux de thèse de Véronique Lucas permettent de repérer deux grands types de configurations collectives sur lesquelles les agriculteurs s’appuient pour développer de nouvelles pratiques :
- Les coopérations opérationnelles de proximité (ou arrangements de proximité) correspondent à toutes les pratiques de partage, d’échanges et de services mutuels entre différents agriculteurs voisins visant à améliorer la gestion des ressources matérielles et du travail au service de l’activité. La Cuma n’est ainsi qu’un arrangement qui est complété par une multiplicité d’autres plus ou moins formels. Pour partager matériel, travail, salariés, foncier, intrants, bâtiments, les agriculteurs impliqués combinent des outils juridiques variés (GIE, groupement d’employeur, etc.), voire des arrangements plus informels (banque de travail, entraide, échange de semences ou paille-fumier, etc.).
- Les groupes et réseaux de partage d’expériences et de production de connaissances. S’appuyant principalement sur le partage d’expériences entre pairs, ils existent à différentes échelles : locale (groupe de développement), supra locale (réseaux professionnels thématiques), voire nationale (réseaux de développement agricole).
D’après les travaux de Véronique Lucas, sociologue et doctorante à la FNCUMA, ces dynamiques collectives peuvent alors remplir 5 fonctions pour faciliter la mise en œuvre de ces nouvelles pratiques relatives aux légumineuses fourragères :
-
Répondre aux besoins en équipements adaptés et aux défis logistiques de ces nouvelles pratiques :
-
Accéder aux ressources productives stratégiques
-
Optimiser l’organisation du travail
-
Partager l'expérience et construire de nouvelles connaissances
-
Gérer l'incertitude