1. Sélectionner la station météorologique la plus proche de chez vous afin de tenir compte des conditions météorologiques locales
2. Renseigner le type de sol sur lequel la luzernière est ou sera implantée. Ce paramètre influence la portance
3. Sélectionner l’âge de la luzernière. Cette caractéristique joue sur la portance du sol, notamment en cas de travail profond lors de l’implantation.
4. Sélectionner la biomasse à récolter. Ce paramètre influence la vitesse de séchage et donc le nombre de créneaux favorables à la récolte.

Année favorable :

Pour chaque décade, le chiffre indiqué correspond au nombre de jours disponibles que l’on retrouve au minimum 2 années sur 10.

Année moyenne :

Le chiffre indiqué correspond au nombre de jours disponibles que l’on retrouve minimum 1 année sur 2.

Année défavorable :

Pour chaque décade, le chiffre indiqué correspond au nombre de jours disponibles que l’on retrouve minimum 7 années sur 10.

Minimum :

Pour chaque décade, le chiffre indiqué correspond au nombre de jours disponibles retrouvés chaque année sur la période étudiée (1999-2017).

• La réussite de la récolte et conservation par ensilage suppose l’atteinte d’une teneur en MS d’au moins 35 %, ce qui implique une durée de préfanage de 2 à 4 jours selon les conditions météo et le rendement. Dans les simulations, aucune intervention n’est effectuée entre la fauche et l’ensilage.
• Pour l’enrubannage, c’est une teneur de 45%MS qui a été retenue. En fonction des conditions météo et du rendement, la durée de préfanage est comprise entre 2 et 5 jours. L’itinéraire technique implique au moins un fanage.
• Enfin, pour le foin, le seuil de 85%MS doit être atteint après une durée de préfanage allant de 3 à 7 jours selon les conditions météo et la biomasse à récolter. L’itinéraire technique implique au moins un fanage.

Origine des données

Le modèle de portance du sol :

Ce modèle a été construit en s’appuyant sur le modèle J-DISPO d’Arvalis, un modèle de calcul du nombre de jours disponible pour intervenir dans les parcelles sans risque de tassement. Ce modèle se compose de deux parties :

1. A partir des données météo et des caractéristiques du sol, le modèle calcule l’humidité du sol.
2. L’humidité calculée est comparée à des seuils, établis à partir de nombreux essais, pour évaluer s’il est possible d’entrer dans la parcelle sans risque de tassement.

Le modèle de séchage de la luzerne :

Les données ayant permis de faire le lien entre les conditions météorologiques et le séchage de la luzerne au champ sont issues de 82 modalités provenant de suivi dans les élevages et d’essais au champ (projets 4AgeProd et Luzfil, essais ARVALIS Institut du végétal et en partenariat avec FR CUMA Ouest, Chambres d’Agriculture du Limousin et Kuhn S.A.)
Si les critères d’humidité du sol et de conditions de séchage sont respectées, le modèle considère le jour comme disponible.
Les calculs ont été effectués pour tous les jours entre le 01/04/1999 et le 31/10/2017. Ceci permet ensuite de définir le nombre de jours atteint au moins 7 année sur 10, ou 1 an sur 2, ou 2 ans sur 10 pour chaque période de récolte de luzerne.