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Pourquoi ?

Mettre en place collectivement du séchage de fourrage doit pouvoir répondre à plusieurs attentes:

  • Diluer les charges fixes (dites de structure) à plusieurs → améliorer la rentabilité économique d’un projet
  • Réaliser des économies d’échelle en saturant l’utilisation d’outils (autochargeuse, ventilateurs, cellules de séchage à plat, …) → améliorer la rentabilité économique d’un projet
  • Être complémentaire entre plusieurs activités agricoles sur un territoire: de la chaleur disponible d’un côté, un besoin de valoriser en sec et localement un fourrage de qualité (richesse nutritive, bienfait agronomique, coup de pouce pour la santé animale, …) → avoir une cohérence des systèmes à l’échelle du territoire
  • Bénéficier de l’émulation et de la richesse d’expériences d’un collectif → monter en compétences par le partage d’expériences et la production de connaissances collectives

Témoignages

Comment ?

Quels séchoirs possibles?

(relevés à partir d’exemples Luz’Co):
Dans un premier temps, nous allons dresser un état des lieux des types de séchoirs qui existent et qui peuvent être mis à disposition d’un projet collectif.

Nota: alors qu’en exploitations individuelles, les séchoirs n’ont parfois qu’un toit solaire, dans les solutions collectives, étant donné les quantités importantes à gérer, il faut s’assurer du séchage en toutes circonstances du fourrage. Aussi, toutes les solutions rencontrées ont une source complémentaire de chaleur en plus du toit solaire ou une source de chaleur maîtrisée, non tributaire du soleil (chaudière, générateur, méthanisation). C’est un point capital. Il faut être en mesure de garantir le débit et la qualité du séchage pour garantir la qualité du produit fini. Il en va de la rentabilité du projet.


  • Séchoir en grange
  • Séchoir à plat
  • Séchoir en bottes
  • Séchoir en bande
  • Séchoir en grange

    Séchage de foin en vrac, avec accumulation de couches successives dans chaque cellule, utilisation de l’énergie solaire et d’une énergie d’appoint (à définir), utilisation obligatoire d’une griffe.

    •  Pour qui ? Pour quoi ?

    •  Points forts

    •  Points de vigilance

    Exemple Luz’Co de séchoir en grange :

  • Séchoir à plat

    Séchage de foin en vrac, sans accumulation (tout plein/tout vide) avec un téléscopique et/ou en reculant dans la cellule avec une remorque et un tracteur

    •  Pour qui ? Pour quoi ?

    •  Points forts

    •  Points de vigilance

    Exemple Luz’Co de séchoir à plat :

  • Séchoir en bottes

    Séchage double flux : Séchage en big dans une unité spécialement conçue pour ne sécher que des big avec appoint de chaleur

    •  Pour qui ? Pour quoi ?

    •  Points forts

    •  Points de vigilance

    Exemple Luz’Co de Séchoir en bottes (séchage double flux) :

  • Séchoir en bande

    Séchage de foin en vrac sur tapis mouvant

    •  Pour qui ? Pour quoi ?

    •  Points forts

    •  Points de vigilance

    Exemple Luz’Co de Séchoir en bande :

Il convient de se poser un certain nombre de questions avant de se lancer. La liste ci-dessous n’est pas exhaustive. Elle a pour but d’amener chaque collectif à se questionner au cours de son projet

Comment choisir le type de séchoir qui convient le mieux au projet?

Il est important de se poser, en amont, de manière participative et collégiale, les questions :

  • “POURQUOI un séchoir collectif?”
  • “Quelle est notre ambition?
  • Quels sont nos objectifs?”.

Un séchoir doit répondre à un objectif partagé par le collectif et le collectif doit se donner les moyens d’atteindre ces objectifs.

Un séchoir ne peut pas répondre à la somme d’objectifs d’individus composant le collectif.

De l’objectif principal dépend la structure même d’un projet, donc sa rentabilité.

Il faut ensuite tenir compte de l’environnement existant: tous les projets sont différents pourtant ils ont chacun leur intérêt s’ils sont cohérents à l’échelle d’un territoire:

  1. exemple: valorisation d’une partie de la chaleur d’un méthaniseur présent (CUMA Luzerne de Bresse/Alumé/Is’eau:)
  2. exemple: besoin de fourrage de très haute qualité localement pour une AOP (CUMA Elgaerrekin)

Ensuite, il y a des questions plus opérationnelles, qu’il faut se poser (il n’y a pas d’ordre pré-établi, l’essentiel étant de se les poser au début du projet)

  • Le fourrage apporté sera-t-il exactement le même que celui récupéré?

    Le fourrage apporté sera-t-il le même que celui récupéré
  • Y aura-t-il de la vente? en totalité, en partie, en fonction des années et du surplus?
    Dès qu’il y a vente, il faut penser conditionnement ou reconditionnement c’est-à-dire pressage.La question est alors:
  • presser avant ou après séchage?
    Cela implique un choix à opérer sur le type de séchoir à privilégier.
    Le tableau ci-dessous passe en revue les différentes possibilités:
  • Séchage de big pressés encore humides
  • Reconditionnement de foin en big après séchage
    •  Points de vigilance

    •  Remarques

    •  Exemples

    •  Points de vigilance

    •  Remarques

Quel sera le volume séché annuellement? Quel type de fourrage et à quelles périodes ?

Point central dans un projet, le volume à sécher annuellement va conditionner la taille de l’outil et les possibilités/impossibilités à utiliser tel ou tel type de séchoir (cf partie quels séchoirs possibles). Il n’est pas rare que la question du dimensionnement de l’outil soit une démarche itérative et qu’il faille étudier plusieurs possibilités.

Une fois le tonnage connu à l’échelle du territoire, il faut se projeter sur les modifications structurelles et organisationnelles. Voici une liste de questions (non-exhaustive) à se poser, car il est possible que cela ait des répercussions économiques :

  • Comment/qui va s’occuper de la partie fenaison?
  • Le matériel nécessaire est-il disponible aujourd’hui?
  • Existe-t-il du matériel non amorti aujourd’hui qui ne servira plus demain en cas de concrétisation du projet? Si oui, que faire dudit matériel?
  • Où va-t-on implanter le séchoir? A-t-on le droit (règle d’urbanisme à vérifier)? L’implantation à l’endroit souhaité engendre-t-elle des coûts supplémentaires? Surcoûts engendrés par projet collectif : locaux pour les salariés, normes des Etablissements Recevant du Public, investissement dans un pont bascule nécessaire, réserve incendie à prévoir …

Il n’y a pas d’ordre pré-établi à respecter pour se poser les questions, mais il est important de se les poser à un moment donné. S’il est trop tôt pour que chacun se projette, rester focalisé dans un premier temps sur le VOLUME annuel à traiter ainsi que sur l’engagement et la mutualisation que l’on souhaite dans le projet

Qui investit ?

Il existe différentes possibilités (relevées à partir d’exemples Luz’Co):

  • Un individuel qui porte l’investissement seul
  • Une structure coopérative qui porte le projet
  • Exemples :
    Risque financier :
    Risque financier endossé par une seule personne (physique ou morale)
    Points forts :
    • réactivité forte pour apporter une action corrective à une action qui s’écarte du prévisionnel
    • permet la rentabilité d’un outil individuel grâce à l’apport du collectif (donnant/donnant)
    Points faibles :
    • confiance capitale entre l’investisseur et le collectif apporteur de fourrage, se mettre d’accord en amont sur le mode de gouvernance et les prises de décision (qui décide quoi pour qui?), l’investisseur doit gérer seul la cadence d’entrée de produit dans son séchoir (gestion d’un planning, stress supplémentaire)
    Questions à se poser :
    • Qui investit?
    • Pour quelle durée d’engagement?
    • Qui fauche, fane, andaine, engrange?
    • Qui réalise le suivi de séchage en général et le week-end?
    • QUI PREND QUELLE PART DE RISQUE ET DE RESPONSABILITÉ ET SUR COMBIEN DE TEMPS?
    Ressources :
    Retour d’expérience :
    Gestion du collectif avec porteur de projet individuel: cas du groupe Alumé
  • Exemples :
    Risque financier :
    Risque financier endossé par un collectif où chacun prend des parts
    Points forts :
    •  égalité entre les protagonistes
    •  risque financier partagé
    •  gouvernance égalitaire
    Points faibles :
    • réactivité peut être plus faible, le groupe doit gérer en collectif une nouvelle forme de travail avec respect d’un planning pour la cadence de séchage (stress supplémentaire)
    • Avoir bien défini en amont ses objectifs et quels moyens on met en face pour répondre à ces objectifs?
    Questions à se poser :
    • Qui investit?
    • Pour quelle durée d’engagement?
    • Qui fauche, fane, andaine, engrange?
    • Qui réalise le suivi de séchage en général et le week-end?
    • QUI PREND QUELLE PART DE RISQUE ET DE RESPONSABILITÉ ET SUR COMBIEN DE TEMPS?
    Ressources :

Témoignages

Quels impacts ?

Pourquoi évaluer les impacts ?

Evaluation avant projet

  • Assurer un dimensionnement approprié
  • Anticiper les changements sur les exploitations en prenant en compte les impacts potentiels
  • Valider les choix collectifs avant de se lancer dans la réalisation

Evaluation en cours ou en fin de projet

  • Prendre conscience des valeurs générées par le projet collectif
  • Prendre du recul sur le chemin parcouru, sur le fonctionnement du groupe et ses perspectives
  • Collecter des informations pour pouvoir rendre des comptes aux financeurs (ex : capitalisation GIEE et AEP)
  • Évaluer les gains en durabilité et en autonomie des évolutions de pratiques et de systèmes
  • Pour faire le lien avec des attentes de la société et des pouvoirs publics

Vous trouverez dans cette partie une liste non exhaustive de ce à quoi vous pouvez vous attendre en mettant en place un séchoir collectif. A noter que pour générer les valeurs souhaitées, le dimensionnement du projet (et donc l’évaluation avant-projet) est déterminant.

Comment les évaluer ?

Un projet de développement agricole a pour finalités de lever des contraintes ou d’exploiter des opportunités identifiées lors de la phase de diagnostic de l’agriculture du périmètre d’étude (parcelle->territoire). Son évaluation repose sur la comparaison de la situation « avec projet » par rapport à la situation « sans projet ». Elle comporte 3 phases :

  1. Formulation du projet : détailler l’ensemble des acteurs économiques impliqués dans l’opération, définir et quantifier les actions proposées (localisation, dimensionnement, caractérisation technique), et les investissements nécessaires ;
  2. Evaluation du point de vue de l’investisseur : il s’agit de mesurer les effets attendus du projet sur les acteurs le mettant en œuvre (agriculteurs, groupement d’agriculteurs, pouvoirs publics, etc.) – cette évaluation se doit d’être multicritère (économique, environnementale et sociale) ;
  3. Evaluation du point de vue de la collectivité : il s’agit de mesurer l’ensemble des effets directs (concernant les acteurs économiques mettant en œuvre le projet) et indirects (concernant les agents économiques en amont et en aval du projet) du projet à l’échelle de la collectivité (entité géographique qui peut être déterminée comme étant le périmètre au-delà duquel le projet n’a pas d’impacts) – cette évaluation se doit d’être multicritère (économique, environnementale et sociale).

Quels impacts potentiels pour un projet collectif de séchage ?

  • Agents économiques concernés directement et indirectement par le projet :

  • Effets pressentis du point de vue de l’investisseur :

  • Effets pressentis du point de vue de la collectivité :

Comment savoir si mon projet de séchoir est rentable?

Une fois toutes les questions ci-dessus soulevées, il est possible de chiffrer grossièrement le projet.

Il existe des aides à l’investissement pour des projets de séchage collectif. Prévoir un temps suffisamment long pour monter un dossier de demande de subventions et avoir en tête que les délais d’obtention des aides sont parfois longs (en tenir compte dans le modèle financier).

Enfin, les fourchettes d’investissement valables pour les projets individuels ne sont pas comparables avec les fourchettes d’investissement des projets collectifs car les besoins sont différents (presse pour reconditionner en collectif par exemple, pont bascule pour la traçabilité…) et les normes non plus (réserve incendie, normes des Etablissements Recevant du Public etc.)

Voici un ordre simplifié de réflexion concernant la vérification de la rentabilité d’un investissement collectif de séchage en grange:

  1. Commencer par estimer le Coût total du bâtiment : investissement bâtiment + investissement annexes (pont bascule etc.) + investissement ingénieurie (plans, permis, urbanisme, raccordement électrique, etc.) - Subventions = Montant A €.
  2. Puis estimer le Coût total du matériel :(matériel de séchage + matériel de récolte de l’herbe + presse) - Subventions = Montant B €
  3. Il faut ensuite calculer l’annuité que cela représente (hors main d’oeuvre) :
    (Montant A x Taux d’emprunt ) / 12 ou 15 ans pour le bâtiment = Annuités A €/an
    (Montant B x Taux d’emprunt) / 7 ans pour le matériel = Annuité B €/an
  4. Sommer les deux annuités et les diviser par le tonnage prévisionnel de fourrage séché annuellement (attention, si le séchage en grange est couplé à une cellule de séchage à plat, il faut essayer de pondérer la part des investissements pour le séchage en grange et le séchage à plat au prorata de leur utilisation annuelle prévisionnelle) :(Annuités A + Annuités B)/ tonnage annuel de fourrage = coût d’une tonne de MS

A ce coût, il convient d’ajouter : le temps passé + le coût de fonctionnement (électricité, gasoil des engins de manutention le cas échéant) et éventuellement le coût de transport.
Cette démarche permet d’approcher grossièrement le coût de revient d’une tonne de fourrage séché.

Attention, si les tonnages séchés sont inférieurs au prévisionnel, cela fait augmenter le coût de revient à la tonne car les annuités, elles, sont incompressibles!

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Mise en garde: on s’attend souvent à ce que le coût de revient d’une tonne de foin séché en collectif ne coûte pas plus cher qu’un produit de substitution acheté à l’extérieur.

Il ne faut pas s’arrêter à la comparaison unique du coût de production par rapport au prix du marché d’un produit de substitution. Il faut aussi tenir compte de la baisse des charges induites sur les exploitations individuellement grâce au projet collectif (assolement et santé animale en particulier), ainsi que la visibilité et l’autonomie que cela prodigue aux installations, sans oublier les externalités positives de la mobilisation d’un collectif dans le contexte agricole local.

Chaque situation est unique est complexe dans des projets collectifs. Il faut, en tout état de cause, avoir une vision long terme du projet étant donné la masse des investissements structurels induits par le séchage en collectif: c’est une notion que toutes les parties prenantes doivent bien intégrer.

Une fois le coût estimé, il existe deux cas de figure:

  1. Le coût est acceptable pour le collectif → le projet peut se poursuivre et s’affiner. Attention, le moindre retrait/ajout d’une personne du collectif peut bouleverser l’équilibre. On peut ensuite se pencher sur des questions plutôt orientées urbanisme, organisationnelles, etc.
  2. Le coût est inacceptable pour le collectif → reprendre la démarche itérative, faire varier certains postes, sans jamais s’éloigner des objectifs initiaux

Quel que soit le projet, il est capital de rester cohérent avec les objectifs initialement fixés par le collectif, puis de se questionner sur les moyens (humains et financiers) pour atteindre ces objectifs: le projet est-il alors pérenne et viable économiquement ?

Exemple dans Luz’co

Projet « CUMA Luzerne de Bresse » : création d’une unité collective de séchage de fourrages

Problématiques/opportunités identifiées :
  • Variabilité de la qualité des fourrages
  • Poids élevé des charges d’aliments dans le coût de production du lait
  • Opportunité de récupérer de l’énergie d’un méthaniseur voisin
Formulation du projet :
  • 13 agriculteurs impliqués dans le projet, formalisé via la création d’une CUMA en 2011
  • Investissement de 1.9 M€ : emprunt CUMA + subventions
  • Premiers fourrages séchés en 2013
Evaluation du point de vue de l’investisseur :
Technique
  • Productivité et qualité laitière maintenues, état sanitaire troupeau identique
  • Pas d’augmentation de l’autonomie protéique
  • Effets non chiffrables : luzerne bon précédent cultural
Economique
  • Coût de production luzerne séchée > coût de production prairie temporaire
  • Augmentation vente maïs grain compense baisse vente orge
  • Pas (encore ?) de meilleure valorisation du lait ni de baisse des frais d’élevage
Sociale
  • Recours à la CUMA permet de compenser la hausse du temps de travail consécutive à la mise en place de luzerne
  • Modification des habitudes de travail
Environnementale
  • Neutre à l’échelle de l’exploitation.

Témoignages

Quels impacts ?

Pourquoi évaluer les impacts ?

Evaluation avant projet

  • Assurer un dimensionnement approprié
  • Anticiper les changements sur les exploitations en prenant en compte les impacts potentiels
  • Valider les choix collectifs avant de se lancer dans la réalisation

Evaluation en cours ou en fin de projet

  • Prendre conscience des valeurs générées par le projet collectif
  • Prendre du recul sur le chemin parcouru, sur le fonctionnement du groupe et ses perspectives
  • Collecter des informations pour pouvoir rendre des comptes aux financeurs (ex : capitalisation GIEE et AEP)
  • Évaluer les gains en durabilité et en autonomie des évolutions de pratiques et de systèmes
  • Pour faire le lien avec des attentes de la société et des pouvoirs publics

Vous trouverez dans cette partie une liste non exhaustive de ce à quoi vous pouvez vous attendre en mettant en place des échanges gagnants-gagnants entre éleveurs et céréaliers. A noter que pour générer les valeurs souhaitées, le dimensionnement du projet (et donc l’évaluation avant-projet) est déterminant.

Comment les évaluer ?

Un projet de développement agricole a pour finalités de lever des contraintes ou d’exploiter des opportunités identifiées lors de la phase de diagnostic de l’agriculture du périmètre d’étude (parcelle->territoire). Son évaluation repose sur la comparaison de la situation « avec projet » par rapport à la situation « sans projet ». Elle comporte 3 phases :

  1. Formulation du projet : détailler l’ensemble des acteurs économiques impliqués dans l’opération, définir et quantifier les actions proposées (localisation, dimensionnement, caractérisation technique), et les investissements nécessaires ;
  2. Evaluation du point de vue de l’investisseur : il s’agit de mesurer les effets attendus du projet sur les acteurs le mettant en œuvre (agriculteurs, groupement d’agriculteurs, pouvoirs publics, etc.) – cette évaluation se doit d’être multicritère (économique, environnementale et sociale) ;
  3. Evaluation du point de vue de la collectivité : il s’agit de mesurer l’ensemble des effets directs (concernant les acteurs économiques mettant en œuvre le projet) et indirects (concernant les agents économiques en amont et en aval du projet) du projet à l’échelle de la collectivité (entité géographique qui peut être déterminée comme étant le périmètre au-delà duquel le projet n’a pas d’impacts) – cette évaluation se doit d’être multicritère (économique, environnementale et sociale).

Quels impacts potentiels pour un projet collectif d’échanges ?

  • Agents économiques concernés directement et indirectement par le projet :

  • Effets pressentis du point de vue de l’investisseur :

  • Effets pressentis du point de vue de la collectivité :


Témoignages

Quels impacts ?

Pourquoi évaluer les impacts ?

Evaluation avant projet

  • Assurer un dimensionnement approprié
  • Anticiper les changements sur les exploitations en prenant en compte les impacts potentiels
  • Valider les choix collectifs avant de se lancer dans la réalisation

Evaluation en cours ou en fin de projet

  • Prendre conscience des valeurs générées par le projet collectif
  • Prendre du recul sur le chemin parcouru, sur le fonctionnement du groupe et ses perspectives
  • Collecter des informations pour pouvoir rendre des comptes aux financeurs (ex : capitalisation GIEE et AEP)
  • Évaluer les gains en durabilité et en autonomie des évolutions de pratiques et de systèmes
  • Pour faire le lien avec des attentes de la société et des pouvoirs publics

Vous trouverez dans cette partie une liste non exhaustive de ce à quoi vous pouvez vous attendre en expérimentant et en se formant en groupe. A noter que pour générer les valeurs souhaitées, le dimensionnement du projet (et donc l’évaluation avant-projet) est déterminant.

Comment les évaluer ?

Un projet de développement agricole a pour finalités de lever des contraintes ou d’exploiter des opportunités identifiées lors de la phase de diagnostic de l’agriculture du périmètre d’étude (parcelle->territoire). Son évaluation repose sur la comparaison de la situation « avec projet » par rapport à la situation « sans projet ». Elle comporte 3 phases :

  1. Formulation du projet : détailler l’ensemble des acteurs économiques impliqués dans l’opération, définir et quantifier les actions proposées (localisation, dimensionnement, caractérisation technique), et les investissements nécessaires ;
  2. Evaluation du point de vue de l’investisseur : il s’agit de mesurer les effets attendus du projet sur les acteurs le mettant en œuvre (agriculteurs, groupement d’agriculteurs, pouvoirs publics, etc.) – cette évaluation se doit d’être multicritère (économique, environnementale et sociale) ;
  3. Evaluation du point de vue de la collectivité : il s’agit de mesurer l’ensemble des effets directs (concernant les acteurs économiques mettant en œuvre le projet) et indirects (concernant les agents économiques en amont et en aval du projet) du projet à l’échelle de la collectivité (entité géographique qui peut être déterminée comme étant le périmètre au-delà duquel le projet n’a pas d’impacts) – cette évaluation se doit d’être multicritère (économique, environnementale et sociale).

Quels impacts potentiels pour un projet collectif d’expérimentation ?

  • Agents économiques concernés directement et indirectement par le projet :

  • Effets pressentis du point de vue de l’investisseur :

  • Effets pressentis du point de vue de la collectivité :


Témoignages

Evaluation de quoi ? Pour quoi ? Pour qui ?

Eléments issus du projet CAPACCITA et du travail de TRAME et de la FRGEDA Bretagne

Evaluation de quoi ?

  • Evaluer ce qu’a apporté la démarche collective autour des légumineuses fourragères pour les membres du groupe
  • Evaluer l’implication de chacun des membres dans la démarche collective
  • Evaluer l’adéquation entre résultats obtenus et attentes de départ (la quête d’autonomie par exemple)
  • Evaluer les gains en durabilité et en autonomie obtenus grâce aux évolutions de pratiques et de systèmes
  • Evaluer où chaque membre du groupe en est, à un point clé de l’avancée du travail collectif (lancement d’un nouveau projet par exemple)

Evaluation pourquoi et pour quoi ?

Evaluation avant projet
  • Assurer un dimensionnement approprié
  • Anticiper les changements sur les exploitations en prenant en compte les impacts potentiels du projet collectif
  • Valider les choix collectifs avant de se lancer dans la réalisation
Evaluation en cours ou en fin de projet
  • Prendre conscience des valeurs générées par le projet collectif
  • Prendre du recul sur le chemin parcouru, sur le fonctionnement du groupe et ses perspectives
  • Collecter des informations pouvoir rendre des comptes aux financeurs (ex : capitalisation GIEE et AEP)
  • Évaluer les gains en durabilité et en autonomie des évolutions de pratiques et de systèmes
  • Pour faire le lien avec des attentes de la société et des pouvoirs publics

Evaluation pour qui ?

Pour le groupe
  • Prise de recul : qui a bien marché et ce qui a moins bien marché, Support pour réfléchir aux perspectives : ce qu’on peut faire autrement…
Pour chaque agriculteur du groupe
  • Prendre conscience des résultats obtenus sur leur exploitation : mieux ou moins bien ?
Pour l’animateur
  • Collecter les données nécessaires pour répondre aux exigences administratives

Témoignages

Comment évaluer les valeurs produites ?

Proposition d’une séquence d’évaluation d’un projet agroécologique collectif

Proposée par TRAME et la FRGEDA Bretagne


Comment ça marche ?
  • Un travail itératif : les finalités attendues -> indicateurs -> pratiques pour faire le lien entre les pratiques et les effets constatés sur ce qui a du sens pour les participants.
  • Des indicateurs simples et choisis par les participants pour faciliter l’appropriation de l’évaluation du projet par les participants.
  • Une application informatique permettant l’affichage en temps réel des résultats individuels et collectifs pour alimenter l’analyse collective.
  • Une séquence courte : 2h30 pour s’insérer dans une journée de travail collectif.
  1. Poser le cadre (pourquoi on évalue et comment on va le faire)
  2. Lister les finalités de chacun (et réinterroger au passage ce que le groupe attend du projet)
  3. Choisir des indicateurs simples, définis par les participants et qui ont du sens pour eux (pour faciliter l’appropriation des résultats)
  4. Renseigner les indicateurs et mesurer l’atteinte des objectifs :
    • Chacun renseigne les indicateurs sur une application en ligne
    • Les résultats sont discutés, indicateur par indicateur avec la participation d’un observateur extérieur :
      • Y-a-t-il une évolution depuis le démarrage du projet ?
      • Les résultats sont-ils atteints ?
      • Sinon, pourquoi et comment faire mieux ?

Pour en savoir +

Evaluation des gains en durabilité et en autonomie permis par les évolutions de pratiques et de système

Cf. CAPACCITA – travaux de Véronique Lucas

Pour accompagner le changement, il faut aussi pouvoir évaluer les gains, effets et impacts générés par les changements de pratiques :

  • par rapport aux attentes des agriculteurs (gains réels d’autonomie)
  • et par rapport aux attentes de la société :
    • Pour prendre conscience que les changements de pratiques agricoles contribuant à l’autonomie peuvent également contribuer à la durabilité valorisée par la société et pouvoir les valoriser
    • Pour dialoguer avec les autres acteurs du territoire, avec des financeurs, avec la société plus largement.

Le projet CAPACCITA a permis également l’expérimentation d’une grille d’évaluation de la durabilité des changements de pratiques agricoles.

A construire à partir des attentes des agriculteurs, mais pouvant aussi s’alimenter de grilles existantes d’évaluation de la durabilité (intégrant notamment les attentes de la société), une telle grille d’évaluation peut permettre d’apporter un regard sur l’intégralité du système et sur sa multi performance (à travers une approche multi critères) et d’évaluer des impacts positifs, mais aussi négatifs.

Grille d’évaluation multicritères de la durabilité de pratiques – Quelques exemples

Critères Indicateurs d’évaluation de la durabilité
(à étayer, décliner ensuite en données mobilisables, modalités d’évaluation…)
Autonomie technique Moindre ou pas de recours à l’achat d’engrais (azotés)Moindre ou pas de recours à l’achat d’aliments protéiques (fourrages et concentrés)…
Autonomie décisionnelle Types et diversité des sources d’information (techniques ou autre)…
Autonomie économique et financière Diversification des débouchés (pour les produits agricoles)…
Autonomie territoriale Mutualisation d’équipements…
Autres aspects sociaux Variation de la charge temporelle perçue induite par la nouvelle pratique
Pratiques agricoles atténuant les impacts environnementaux Introduction de légumineuses sur l’exploitation. Variation de la quantité d’engrais azoté utilisée (ACCIT).

Quelle utilisation possible de cette grille d’évaluation et méthode de visualisation par des animateurs ?

  • Accompagner la construction d’une grille d’évaluation du gain d’autonomie permis par les changement de pratiques, à partir des attentes des agriculteurs (cf. quête d’autonomie) et en s’alimentant d’indicateurs repérés dans des travaux scientifiques.
  • Animer un dialogue entre agriculteurs d’un collectif :
    • Définir une grille d’évaluation commune de l’autonomie dans le cadre d’un projet collectif
    • Échanger sur les effets positifs / négatifs démontrés par l’évaluation, les marges de progrès, les leviers (à l’échelle individuelle et collective)
  • Aider le groupe à prêter attention aux indicateurs de durabilité valorisés par la société et accompagner le dialogue avec d’autres acteurs du territoire sur la base des indicateurs et des résultats de l’évaluation.

Pour en savoir +

Evaluation de la triple performance des démarches collectives à la base de légumineuses fourragère, pas si facile !

Eléments d’analyse proposés par Véronique Lucas à partir de ses travaux de thèse lors de la journée Luz’Co du 30/01/2018

De manière transversale, il est difficile d’évaluer les impacts sur la multi performance à l’échelle d’un collectif.

  • Il faudrait pouvoir conduire une évaluation consolidée de l’ensemble du groupe. Il convient de se demander par rapport à quoi évaluer :
    • par rapport à une situation antérieure sur la même exploitation ? Souvent des changements sont intervenus dans la structure en cours de route ou autres dimensions du système qui ont changé aussi, ce qui rend délicate l’identification et la caractérisation d’une situation antérieure pertinente pour l’évaluation.
    • par rapport aux autres exploitations du territoire ? Mais quels autres exploitations du territoire et à quel titre les retenir ?
  • Beaucoup de changements récents demandent du temps pour être affinés : des agriculteurs s’estiment en transition et considèrent que ce n’est pas encore le moment d’évaluer le système qui n’est pas encore abouti

Une évaluation solide de la multi performance de ces changements à l’échelle d’un collectif nécessiterait donc un appareillage méthodologique lourd pour prendre en compte toute cette complexité, et d’avoir suffisamment de temps de recul.

→ difficulté à conduire une évaluation de la multi performance des collectifs construite et conduite de manière externe aux collectifs eux-mêmes
→ d’où l’intérêt de s’appuyer sur des démarches participatives (comme l’ont fait TRAME et la FRGEDA [renvoi au paragraphe dédié]) à partir des critères choisis par les membres du groupes (croisant avec les attentes de la société, des partenaires), d’indicateurs dont ils disposent ou peuvent facilement disposer (tout au long du projet) et conduite avec eux.

Evaluation de projet

Cadre méthodologique proposé par O.Ducourtieux et H.Cochet de UFR Agriculture comparée.

Un projet de développement agricole a pour finalité de lever des contraintes ou d’exploiter des opportunités identifiées lors de la phase de diagnostic de l’agriculture du périmètre d’étude (parcelle->territoire). Son évaluation repose sur la comparaison de la situation « avec projet » par rapport à la situation « sans projet ». Elle comporte 3 phases :

  • Formulation du projet : détailler l’ensemble des acteurs économiques impliqués dans l’opération, définir et quantifier les actions proposées (localisation, dimensionnement, caractérisation technique), et les investissements nécessaires ;
  • Evaluation du point de vue de l’investisseur : il s’agit de mesurer les effets attendus du projet sur les acteurs le mettant en œuvre (agriculteur, groupement d’agriculteurs, pouvoirs publics, etc.) – cette évaluation se doit d’être multicritère (économique, environnementale et sociale) ;
  • Evaluation du point de vue de la collectivité : il s’agit de mesurer l’ensemble des effets directs (concernant les acteurs économiques mettant en œuvre le projet) et indirects (concernant les agents économiques en amont et en aval du projet) du projet à l’échelle de la collectivité (entité géographique qui peut être déterminée comme étant le périmètre au-delà duquel le projet n’a pas d’impacts) – cette évaluation se doit d’être multicritères (économique, environnementale et sociale).

Plus d’information sur l’évaluation de projet

Témoignages

Capitaliser, valoriser, diffuser

Pourquoi capitaliser ses expériences d’accompagnement ?

  • Outiller l’animateur dans son accompagnement pour l’émergence de nouvelles dynamiques sur le territoire où il intervient (veille).
  • Amener des groupes à réfléchir sur leurs pratiques et à exprimer de nouveaux besoins
  • Consolider l’accompagnement des animateurs en réalisant des visites auprès de groupes plus avancés (alimenter leurs réflexions concernant leurs choix techniques, les former…)
  • Consolider l’avancée des groupes par le partage d’expérience et l’échange entre pairs – et pouvoir trouver d’autres groupes avec qui échanger plus facilement

L’évaluation est un support pertinent pour la capitalisation car elle permet de dégager précisément les impacts du changement de pratique/du projet/du collectif, de prendre du recul et d’en tirer des enseignements utiles à tout autre groupe intéressé par les légumineuses fourragères.
Cependant, la valorisation de ces expériences demande un travail conséquent qu’il est important d’articuler et d’intégrer dans son accompagnement dès le début du projet.

La capitalisation et la diffusion dans Luz’Co

Les groupes Luz’co :
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Analyse transversale des groupes : le mémoire d’Anne-Laure Duhaut à parcourir ici
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Témoignages

Un accompagnement spécifique

Dans le cadre du projet CAPACCITA, un stage de fin d’études d’école d’ingénieur agronome s’est intéressé à l’accompagnement des groupes cuma en transition agroécologique (dont les groupes travaillant sur les légumineuses font notamment partie). En se basant sur les pratiques des animateurs du réseau Cuma, une des questions d’étude consistait à mettre en évidence les spécificités de cet accompagnement. Certaines de ces réflexions peuvent s’appliquer à d’autres réseaux accompagnant ce type de démarches collectives.

D’après les acteurs interrogés, les groupes agroécologiques présentent des spécificités amenant à certaines caractéristiques dans leur accompagnement.

Tout d’abord, qu’elles soient individuelles ou collectives, les trajectoires de transitions sont longues et non linéaires : en raison du temps d’apprentissage et d’expérimentation conséquent. Cela demande donc un accompagnement sur la durée.

De plus, le changement de pratiques vers plus d’agroécologie demande un plus fort engagement des membres du groupe. Ce temps d’investissement conséquent couplé à une très forte hétérogénéité au sein du groupe demande alors un suivi plus important du collectif ET des individus. Enfin, la multi dimensionnalité de la transition agroécologique suppose un décloisonnement de l’accompagnement : l’animation du groupe va au-delà d’un aspect particulier (machinisme, nutrition animale…). Cela demande notamment d’aller chercher des compétences extérieures en se tournant vers d’autres réseaux de développement agricole.

Au-delà de cet accompagnement en logique projet spécifique à la transition agroécologique, le changement de pratiques ne peut se faire que si le groupe possède des bases saines : que ce soit au niveau de l’organisation du collectif ou au niveau de la gestion de la structure qui porte le projet (structure cuma par exemple). Il s’agit ici d’un accompagnement systémique voire stratégique qui n’est pas spécifique à la transition agroécologique mais qui lui est indispensable.

Illustration: Un accompagnement spécifique à la TAE ?
Un accompagnement spécifique à la TAE ?

Quels dispositifs pour outiller ces pratiques d’accompagnement ?

Les trajectoires de transition, individuelles et collectives, sont complexes et l’animateur doit mobiliser plusieurs dispositifs d’animation (et donc de financement) pour les accompagner au mieux.

Dans certains réseaux, les cotisations permettent de réaliser un accompagnement ponctuel pour répondre aux questions techniques, juridiques ou organisationnelles des groupes. Cet appui de proximité permet aux groupes d’avoir accès à un conseil et à des ressources essentiels à leur avancée.

Pour l’animateur, cet accompagnement ponctuel est la première entrée pour saisir les différentes problématiques et les différents enjeux auxquels sont confrontés les groupes en transition agroécologique. Cependant, il n’est pas suffisant pour soutenir efficacement les dynamiques de changement de pratiques.

Pour fournir les bases nécessaires à la pérennité et à la stabilité de ces dynamiques, un accompagnement plus systémique est à réaliser. Concevoir une prestation d’accompagnement sur un temps plus long (plusieurs mois voire années) et accompagner le groupe dans la recherche de financements peut alors être nécessaire.

Pour soutenir l’acquisition de nouvelles connaissances, la mobilisation des dispositifs et financements de la formation des agriculteurs (via Vivéa) peut également être réfléchie. Cet accompagnement permet ensuite aux groupes qui la constituent de mettre en place de nouvelles pratiques durablement. De plus, un accompagnement plus spécifique au changement de pratiques, à la transition agroécologique et à l’atténuation du changement climatique est mis en place par l’animateur.

Son temps de travail et d’animation peut être alors financé par des dispositifs de politiques publiques qui lui demandent notamment de fonctionner en logique projet (Animation GIEE, Groupes 30000 fermes Ecophyto, appels à projets régionaux).

Cet accompagnement permet alors aux groupes de définir leurs objectifs de transition, les moyens mis en œuvre et la démarche à suivre. Dans une dynamique de réseau, il a également pour ambition de rendre ces groupes autonomes dans leur transition : à long terme, le suivi de ces groupes devient ponctuel et est financé par leur cotisation.

Remarque – le réseau en question n’a pas vocation à tout faire tout seul : il doit s’appuyer sur les compétences mobilisables sur le territoire pour accompagner ces groupes.

Au-delà des dispositifs de financements mobilisés, de nombreux outils d’accompagnement sont à la disposition de l’animateur pour accompagner le changement de pratiques (formations, démonstrations, dispositifs de conseil stratégiques, outils informatiques…).

Cette étude montre cependant la difficulté qu’ont ces animateurs à les connaître, à se les approprier et donc à les mobiliser. Pour consolider l’accompagnement de la transition agroécologique, les différents réseaux animant des collectifs d’agriculteurs en transition ne doivent pas simplement proposer de nouveaux outils d’accompagnement mais permettre aux animateurs de mieux mobiliser l’existant.

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Formations à destination des agriculteurs

Quelques exemples de formations disponibles :


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